L’éco construction est actuellement en plein boom en France. Pour ceux qui décident de se lancer dans un projet de construction équitable, ils optent souvent pour l’autoconstruction. Plus intéressante et moins coûteuse, sa seule contrainte se repose sur le manque de mains d’œuvre. En effet, même pour construire un petit chalet en bois de 50m2, il faut plusieurs personnes pour s’occuper de la fondation ou de l’échafaudage. Et c’est là l’intérêt d’opter pour un chantier participatif.
Comment bénéficier d’un chantier participatif ?
Tout comme la corvée de l’ancien temps, un chantier participatif permet à un individu de recevoir des coups de main de la part de plusieurs personnes bénévoles sur la construction ou la rénovation de sa maison. Pour en bénéficier, il faut à priori publier son projet de construction écologique sur un site dédié. Par rapport à cela, les gens qui seraient intéressées par le projet se mettraient en contact avec le maitre d’œuvre.
Les démarches pour mette en œuvre son chantier participatif
Avant tout, il ne faut pas oublier que ces bénévoles n’aient pas pour la plupart des connaissances en matière de BTP, de maçonnerie ou de charpenterie. Ils sont tout simplement motivés et peuvent avoir comme plus une petite notion en bricolage.
Bien avant le début du chantier alors, il est important que les bénévoles puissent avoir une petite formation en matière d’éco construction. Parmi les plus importantes, il y a l’initiation à la lecture d’un plan. Après, en fonction de chaque compétence des bénévoles, on peut les répartir en plusieurs groupes et les former suivant les attributions qui les attendent (montage de l’ossature en bois, isolation, pose d’enduit à la chaux, fabrication de brique en terre cuite…).
Les autres critères à prendre en compte pour lancer un chantier participatif
Même en matière d’auto construction, il faut suivre des normes de qualité et de sécurité. Pour ce faire, le projet de construction devrait être conduit par un professionnel du BTP ou maçon spécialisé dans l’éco construction. C’est alors ce dernier qui devrait valider le projet et former les bénévoles.
A part cela, comme dans tout chantier, il y a toujours un risque d’accident. A cet effet, les ouvriers bénévoles devraient impérativement porter des EPI ou Equipements de Protection individuelle comme un casque et des chaussures de chantier, des vêtements de travail, des lunettes de protection… Rajouter à cela, pour encore plus de sécurité, le bénévole pourrait souscrire à une assurance pour le couvrir dans le cas d’un accident qui porterait atteinte à sa mobilité.
Combien coûte ce type de chantier ?
Dans un chantier participatif, il n’y a pas de coût de mains d’œuvres. Par contre, afin d’éviter les imprévues, il est toujours conseillé de prévoir une marge sur le budget ainsi que pour le délai de finition du chantier.